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J'écris des trucs
20 novembre 2013

Supplique à mon petit cœur fragile (poème en prose)

Mon p’tit cœur dis-moi, pourquoi bas-tu comme ça,

pour un qui n’en vaut pas la peine ?

Dis moi, pourquoi tu t’emballes et tu trembles

Pour un type qui ne te veut pas du bien

Pour un gars que tu indiffères et qui reste loin

Qu’a-t-il cet homme pour que tu t’accélères

Comme un moteur qui s’emballe

A chaque fois que tu le vois ?

 

Dès qu’il apparait c’est pareil,

Tu t’affoles, tu t’échauffes

Tu bouillonnes à n’en plus pouvoir

Est-ce ses yeux qui te font ça ?

Pourtant, ne vois tu pas qu’il leur manque l’éclat

Et qu’un voile de dédain les recouvre,…

Qu’ils ne te rencontrent même pas

 

Est-ce son corps, qui te bouleverse tant?

Tu voudrais qu’il t’entoure, qu’il t’enlace et t’étreigne

Que sa chaleur te chavire.

Mais son manque te tenaille

Et tu te sens nu et vide,

Un oisillon dans la neige,

Dont les cris se perdent dans les tourbillons des orages.

 

Est-ce sa voix qui te possède ?

Ne devines-tu pourtant pas que les vibrations exhalées

N’ont pas la moindre émotion?

Le timbre est plat et morne,

Et ne parviens à toi que parce que tu as décidé

Que ce murmure anodin était sérénade enflammée.

 

Dis-moi, que t’a-t-il donc fait, ce zigue ?

Comment t’a-t-il ensorcelé ?

Alors que rien en lui ne te conviens

Qu’il te réprouve, toi et les tiens

Qu’il est frigide à tes émois,

Et te laisse t’altérer pas à pas.

 

Mon petit cœur de beurre, dis-moi,

Pourquoi tu fonds et tu brûles,

Te consumes et t’épuises

Pour cet homme, ce soudard arrogant,

Aveugle à tes chagrins et à tes tourments,

Et qui, si d’aventure les saisis, s’en rit et les méprise.

 

Alors, mon petit cœur délicat,

S’il te plait écoute-moi, juste une fois.

Ferme la porte aux importuns

Aux cyniques, aux inconvenants

Qui éblouissent et aveuglent  tes prunelles douloureuses et rougies.

A tous ceux qui voguent sur les rivières de larmes

Qu’ils font surgir de toi

Et dans lesquelles tu te noie

 

Et ouvre la lucarne tapie derrière toi

Celle qui est toute petite

Qu’on ne voit presque pas

Essaye de t’y glisser, de t’y faufiler

Crois-moi, ce n’est pas si difficile,

Même si ça n’en a pas l’air comme ça.

Et tu ne te perdras pas.

J’ai confiance en toi, tu y arriveras

 

Et tu verras, mon joli cœur tout tendre

Que tu tressailliras

Peut-être pour celui-là, là-bas

Qui te regarde si tendrement

Qui veille sur toi secrètement.

Tu ne le distingue pas , mais il est là, je te le dis

Tu verras comme il est beau lui aussi,

Et comme vous iriez bien,

Ensemble, justes et sereins.

 

Vous êtes si complémentaires

Si désireux d’aimer,

Avides de caresses,

De rêves à échanger.

Comme une évidence naturelle, spontanée

Il te fera vivre sans t’épuiser,

T’enflammer sans te brûler,

Voler sans t’effondrer.

 

Car son cœur à lui est vrai,

Ouvert et expansif,

Joyeux et spontané

Et surtout, sans crainte ni appréhension

Il n’attend que toi, pour, heureux et paisible

Et dans une harmonie inouïe,

battre en accord singulier.

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Commentaires
G
Une supplique qui me parle étrangement... Surement parce que les histoires se répètent indéfiniment et que les coeurs - hélas ! - s'emballent toujours pour ceux qui ne les aiment pas !<br /> <br /> <br /> <br /> Alors, puisse votre coeur vous écouter et vous exaucer...<br /> <br /> <br /> <br /> Amicalement - Graine de Ciel -
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