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J'écris des trucs
8 décembre 2013

Les recettes de la mère Disco #2 : le grog-miracle

L’hiver arrive avec son lot de réjouissances.

Je vous passe le plaisir du grattage de glace sur le pare-brise le matin en guise de petit déj ou les étals des maraichers qui ne proposent que des poires et des mandarines (soupir...).

Non, régulièrement, il m’arrive d’avoir le très désagréable effet top-glamour-sexy-lady du nez qui goutte, des reniflements incessants et des yeux comme un lapin blanc alors que je ne participe nullement au concours d’épluchage d’oignons ou d’inhalation de poivre Sechuan moulu.

Du tout ! je souffre, de cette affection saisonnière qui emmerde tout le monde, et fait le bonheur des marchands de mouchoirs en cellulose et le malheur de votre voisin de ciné (ou de lit pour les plus chanceux(ses)).

En un mot, je rhumine.

Mais ! Heureusement, j’ai dans ma besace la recette imparable qui réjouira votre boss (puisque vous serez remis sur pied en quelques heures), et vous évitera par surcroît une sur-contamination en faisant la file à la pharmacie tout en vous faisant passer une soirée des plus agréables (car quitte à être malade, autant se faire plaisir). En plus, c’est bête comme chou.

Que demander de plus ? Ben, rien…..

Alors c’est très simple :

Dans un poêlon, mettez une tasse de rhum, deux bonnes clotches de miel et une poignée de branches de thym.

2013-12-08 15

Faites bouillir le tout (en vous plaçant le nez au-dessus de la casserole, ça vous fera une inhalation pour le même prix), puis filtrez et versez dans votre tasse.

C’est maintenant qu’il faut la jouer stratégique…

Car l’ingestion de la potion magique peut avoir des effets, disons, inattendus.

Bref, installez-vous confortablement, téléphone et télécommandes - voire coussin et couverture  (il est probable qu’un endormissement subit vous envahisse) - à portée de main.

Par contre, éloignez tout produit dangereux (briquet, jeunes enfants, n° de votre ex,…) à distance de sécurité.

Maintenant seulement, vous pouvez commencer à boire votre potion encore bien chaude et en ressentir les effets.

Il est normal alors, d’avoir le corps parcouru par une chaleur tropicale, de voir les murs se gondoler ou d’avoir l’impression de faire des essais de tapis volant au milieu du salon. Pas de panique non plus si vous trouvez super drôle le documentaire sur la famine pendant le siège de Stalingrad, ni si vous vous mettez à chanter la Traviata à pleins poumons avec la télécommande comme micro. Aucun risque, rassurez-vous, de faire cela dans la rue et de vous ridiculiser devant tous vos voisins,... vos jambes ne vous porteront pas jusque-là.

Après un moment d’absence d’une durée indéterminée, la joue plissée et la bave au coin de la bouche, vous reprendrez vos esprits,  guéri.

Qu’est-ce qu’on dit ? On dit merci !

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